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Communiqués de presse 2017

Deux visions divergentes de 2030 – le Guide suprême de l’Iran et le Prince héritier saoudien

Paris, le 8 novembre 2017

Shimon Samuels, délégué permanent du Centre Simon Wiesenthal auprès de l’Unesco, expliquait que, « cette semaine, un tiers des 58 États qui constituent le Conseil exécutif – le moteur de l’Unesco – seront élus, pour un mandat de quatre ans ».

« Ensuite, le nouveau président du Conseil sera sélectionné au sein du Groupe asiatique dirigé par l’Iran, seul prétendant à ce poste. »

« Après que le Centre a révélé la ‘‘prison de l’Unesco’’ à Dezful, près de la frontière irakienne, ainsi que l’arrestation d’enseignants au cours de la Journée internationale de la langue maternelle, et de journalistes durant la Journée mondiale pour la liberté de la presse – deux initiatives de l’Unesco –, le délégué de Corée du Sud, dégoûté, a présenté sa candidature », indiquait M. Samuels.

Traduction de l’éditorial de Shimon Samuels paru dans The Times of Israel
Le 3 novembre 2017

http://blogs.timesofisrael.com/a-balfour-centenary-documents-do-not-create-nation-states-nations-do/

Le concept de « nation » n’a pas de définition universelle, mais il se caractérise comme « une population qui partage, inter alia, une histoire commune, des traditions, une langue, un territoire et, parfois, une foi ».

Les nations italienne, allemande et polonaise ont eu une existence virtuelle alors qu’elles étaient atomisées en principautés ou scindées sous occupation étrangère. La guerre n’a cessé de déplacer les frontières des nations française et russe. Les Britanniques ont existé bien des siècles avant le regroupement d’une Grande Bretagne. Chacune de ces « nations » a accru son pouvoir en en occupant d’autres avec une politique du « diviser pour mieux régner ».

C’est ainsi que naquit en 1917 la déclaration Balfour – fort appréciée du mouvement juif de libération nationale sioniste nouvellement créé –, mais la politique coloniale anglaise offrait des promesses antagonistes à tout allié potentiel du moment : aux musulmans et aux hindous dans le Raj indien, aux « Juifs palestiniens » et aux leaders arabes en Arabie.

Au beau milieu d’une guerre contre les empires prussien, austro-hongrois et ottoman, la France, l’Angleterre et la petite Belgique ont façonné l’Afrique en traçant des lignes sur des cartes, tranchant ainsi arbitrairement dans les territoires tribaux ou dans les « protonations ».

« Le Centre remercie le président de la Fifa pour sa lettre du 7 août indiquant des actions prises appropriées. »

« Notre campagne ne s’achèvera qu’avec l’expulsion de l’Association palestinienne de football de la Fifa au motif d’apologie du terrorisme... »

Zurich, le 29 octobre 2017

Dans une lettre adressée à Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (Fifa), le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, « le remerciait pour sa réponse du 7 août à son appel à mettre fin aux pratiques palestiniennes qui consistent à utiliser le football comme arme de guerre.

« Au cours d’une campagne qui dure depuis plus de trois ans, avec les recherches de Palestinian Media Watch (PMW), le Centre n’a de cesse de plaider auprès de la Fifa pour qu’elle mette un terme aux profanations palestiniennes du football. »

La lettre de M. Infantino soulignait que « la Fifa attend de ses associations membres qu’elles se conforment aux principes de neutralité en matière de politique et de religion et qu’elles évitent toute forme d’interférence politique. Soyez assurés que la Fifa défend ces valeurs qui constituent la base de ses statuts… (art. 5) ».

« Notre campagne ne s’achèvera qu’avec l’expulsion de l’Association palestinienne de football de la Fifa au motif d’apologie du terrorisme – des stades, des clubs et des tournois sont en effet baptisés du nom d’assassins devenus des icônes », concluait M. Samuels.

Strasbourg, le 23 octobre 2017

 Le Conseil de l’Europe, composé de 47 États membres, accueille l’exposition du Centre Simon Wiesenthal, « Le Peuple, le Livre, la Terre : 3 500 ans de relations entre le peuple juif et la Terre sainte ».

L’inauguration a eu lieu en présence des ambassadeurs des 42 États qui ont coparrainé l’exposition : l’Albanie, l’Allemagne, Andorre, l’Arménie, l’Autriche, l’Azerbaïdjan, la Belgique, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Géorgie, la Grèce, la Hongrie, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, le Liechtenstein, la Lituanie, Malte, Monaco, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la République de Macédoine, la République de Moldavie, la République du Monténégro, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Russie, Saint-Marin, la Serbie, la Slovaquie, la Slovénie, la Suisse et l’Ukraine.

- Notre « prix du Pire Délinquant 2017 » revient à l’Iran pour son incitation obsessive contre les États-Unis.

- Le « deuxième finaliste » est l’Égypte pour son étalage des dernières théories du complot antisémites.

Francfort, le 18 octobre 2017

Pour la 15e année consécutive, le Centre Simon Wiesenthal demeure la seule organisation non gouvernementale à surveiller les incitations à la haine et à la violence sur les stands de la Foire du livre de Francfort (FLF).

« Avec plus de 7 300 exposants venus de 150 pays et quelque 300 000 visiteurs, ce salon est le rassemblement annuel le plus important de toute l’industrie de l’édition », affirmait Jurgen Boos, le directeur de la FLF. « On la désigne comme ‘‘les olympiades des salons du livre’’. »

« Nous surveillons quelque 300 stands… Cette année est des plus encourageantes de par une diminution de la propagande haineuse. Ce fait est peut-être dû à nos contrôles antérieurs qui nous ont permis de signaler d’innombrables ouvrages antisémites présents dans les salons du livre arabes. Une fois ces ouvrages repérés, nous dénonçons aux organisateurs de Francfort les éditeurs délinquants, qui contreviennent à l’engagement contractuel des exposants à ne pas inciter à la haine et à la violence », expliquait Shimon Samuels, le directeur des Relations internationales du Centre.

« Cependant, ce salon n’est pas dépourvu de haine… Voici notre rapport », ajoutait-il.