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Communiqués de presse 2017

Cracovie, Pologne, le 4 juillet 2017

Aujourd’hui, une fois de plus, les vingt et un États qui siègent au Comité du patrimoine mondial (CPM) ont eu l’audace de juger l’affinité du peuple juif pour sa capitale plus de trois fois millénaire.


- Dix ont voté pour : l’Azerbaïdjan, Cuba, l’Indonésie, le Kazakhstan, le Koweït, le Liban, la Tunisie, la Turquie, le Vietnam, le Zimbabwe.


- Huit se sont abstenus : l’Angola, la Croatie, la Finlande, le Pérou, la Pologne (pays hôte), le Portugal, la Corée, la Tanzanie.


- Trois se sont exprimés contre : le Burkina Faso, la Jamaïque, les Philippines.


Le 17 juin 2017, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal – et observateur de la seule ONG juive accréditée auprès du CPM –, Shimon Samuels, avait écrit au professeur Jacek Purchla, président polonais de la 41e session du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco qui allait se tenir à Cracovie du 2 au 12 juillet.

Paris, le 3 juillet 2017

Ce programme unique de concours d’essais sur la Shoah, coorganisé par le Centre Simon Wiesenthal-Europe (CSW), l’association Verbe et Lumière-Vigilance (VLV) et le Russian Holocaust Centre (RHC), a invité à Paris, pour la treizième année consécutive, les cinq lauréats des pays de l’ex-Union soviétique. Ces étudiants viennent y présenter les résultats de leurs recherches, au cours d’une cérémonie qui se tient à l’Unesco.

De la cuvée 2017, deux lauréats sont originaires de Moscou, les trois autres d’Irkoutsk (Sibérie), de Nijni-Novgorod (au bord de la Volga) et de Berlin (une étudiante russe installée aujourd’hui en Allemagne). Ils ont été sélectionnés parmi plus de deux mille candidats.

C’est Qian Tang, directeur général adjoint de l’Unesco à l’Education, qui a ouvert la cérémonie, à laquelle assistaient les délégations de Russie, d’Autriche, d’Allemagne, d’Israël et d’Afrique du Sud. Il a félicité les lauréats pour leur initiative, « non seulement parce qu’ils conservent vivante la mémoire de la Shoah en Russie, mais aussi parce qu’ils incitent l’Unesco à orienter son mandat vers une cause noble ». Caractérisant cet événement annuel comme « emblématique de l’engagement de l’Unesco à soutenir l’enseignement de l’Holocauste », M. Tang a présenté le nouveau Guide de l’enseignement de l’Holocauste de l’Organisation et promis de se joindre au Centre Wiesenthal, à Verbe et Lumière-Vigilance et au Russian Holocaust Centre pour publier les essais des lauréats de ce 13e concours.

Herzliya, Israël, le 22 juin 2017 

Souvent qualifiée de « Davos israélienne », la conférence de Herzliya réunit chaque année de prestigieux dirigeants israéliens dans les domaines politiques et militaires, les services de renseignements, les milieux universitaires et journalistiques, ainsi que leurs homologues étrangers. 

Son point d’orgue est son jeu de simulation stratégique : l’an passé, il consistait à simuler une attaque iranienne sur un gisement de pétrole saoudien ; cette année, il s’agissait d’une attaque conjointe du Hezbollah et du Hamas sur Israël. 

Pour la première fois cette année, un atelier organisé par l’Ambassade chrétienne internationale de Jérusalem présentait fièrement sa coopération internationale, en pleine expansion, entre évangéliques et juifs pour soutenir Israël. Au nombre des participants figuraient des représentants venus d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud, d’Afrique et d’Asie, ainsi que des responsables du ministère israélien des Affaires étrangères. 

Le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, a décrit l’usurpation des patrimoines juifs et chrétiens orchestrée par l’Unesco et son Comité du patrimoine mondial. M. Samuels a prédit que de nouvelles offensives contre l’histoire judéo-chrétienne surviendraient à la prochaine séance onusienne qui doit se tenir à Cracovie, en Pologne. 

Il a ajouté que l’exposition du Centre, « Le Peuple, le Livre, la Terre : 3 500 ans de relations entre le peuple juif et la Terre sainte » contrebalançait efficacement cette offensive. L’exposition a débuté à l’Unesco à Paris, elle a continué son parcours au siège de l’ONU à New York, au Congrès américain, à la Knesset israélienne, au Vatican, à la Chambre des communes britannique. Elle est actuellement présentée en Argentine et au Chili. 

Il a été convenu à Herzliya qu’au sein des 3 500 ans qui lient les juifs à Israël, 2 000 ans de relations entre les chrétiens et la Terre sainte se trouvaient maintenant en danger – sans compter leur présence physique. 

Les représentants de l’Ambassade chrétienne internationale de Jérusalem ont exprimé leur hâte de devenir partenaires de l’exposition dans leur propre sphère. 

Zalman Shoval, ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis et diplomate chevronné, a reçu la Magen, insigne du Prix d’excellence décerné par cette conférence de Herzliya. 

22 June 2017
Shimon Samuels et Zalman Shoval.

« Vous ne pouvez tolérer, sur le sol polonais où un tiers du peuple juif a péri, cette scandaleuse usurpation de l’histoire et du patrimoine juif, au sein d’une conférence de l’ONU qui se tient à Cracovie, à l’ombre même d’Auschwitz-Birkenau. »

« Il faut empêcher les Palestiniens et leur suite de poursuivre leurs tactiques et leurs manigances pour monopoliser cette session, au détriment de l’attention requise à des sites véritablement en danger. »

Paris, le 18 juin 2017

Dans une lettre adressée au professeur Jacek Purchla, président polonais du 41e Comité du patrimoine mondial de l’Unesco (CPM), qui se réunira à Cracovie du 2 au 12 juillet prochain, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal et observateur du CPM, Shimon Samuels, lui faisait part des observations suivantes :

« - Cette réunion nous inquiète au plus haut point : il y a en effet un malaise dans l’organisation du CPM, malaise dû au détournement brutal de son ordre du jour.

« De nombreux universitaires et spécialistes de l’antisémitisme – notamment le musulman Ahmad Mansour, coauteur/consultant du film agréé par Arte, ainsi que le Centre Wiesenthal – ont apporté leur soutien enthousiaste à ce documentaire tant attendu. »

Paris, le 15 juin 2017 

Dans une lettre adressée au président du Parlement européen, Antonio Tajani, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, attirait son attention sur « l’importante controverse qui circule dans les médias au sujet du refus d’Arte de diffuser Élus et exclus – la haine des juifs en Europe, film sur l’antisémitisme contemporain commandité par cette même chaîne aux frais des contribuables allemands et français. Certains observateurs qualifient cette prise de position de ‘‘censure’’ basée sur la crainte de reconnaître que la violence islamiste contre les Juifs, ainsi que BDS (les boycotts) contre l’État juif et que l’antisionisme, font partie intégrante du fléau de l’antisémitisme ».