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« Les chanteurs islandais Hatari (‘‘Haine’’) n’ont pas respecté leur engagement. Reykjavik doit être disqualifié du concours 2020. »

Paris, le 20 mai 2019

Le 17 avril, Le Centre Wiesenthal et UK Lawyers for Israel (UKLFI, l’association d’avocats britanniques pour Israël) ont adressé une lettre conjointe au superviseur exécutif du Concours Eurovision de la chanson (CEC), Jon Ola Sand, afin d’empêcher la politisation de l’édition 2019, qui vient de s’achever à Tel-Aviv (voir http://www.wiesenthal-europe.com/fr/news-releases-2019/508-le-centre-wiesenthal-et-uk-lawyers-for-israel-appellent-eurovision-a-refuser-la-participation-de-l-islande).

Cette requête concernait spécifiquement le groupe islandais Hatari, qui proclame haut et fort ses préjugés et menaces à l’encontre d’Israël, en violation à la fois de l’esprit et du règlement de l’Eurovision.

Le directeur des Relations internationales du Centre, Shimon Samuels, indiquait que « l’Union européenne de radio-télévision (UER), l’organisme qui chapeaute l’Eurovision, avait répondu que la société de diffusion islandaise respecterait les engagements auxquels elle était tenue par l’article 2.6 : ‘‘Il ne sera autorisé au CEC ni paroles, ni discours, ni gestes de nature politique, commerciale ou similaire...’’ »

Le Centre estime que « cet engagement a été enfreint de manière offensive par Hatari (‘‘haine’’ en français), groupe qui porte bien son nom en incitant à la haine anti-Israël : la photo ci-dessous montre les chanteurs brandissant des banderoles palestiniennes au moment du vote pour déterminer le gagnant du concours ».

20 May 2019

M. Samuels soutenait que « la responsabilité de la société de diffusion islandaise doit être examinée et, en conséquence, celle-ci doit être disqualifiée par l’UER du concours 2020 de l’Eurovision, qui se tiendra à Amsterdam ».

A cette fin, le Centre approuve la pétition lancée par Gavin Coulson (en anglais) :
https://www.change.org/p/eurovision-iceland-disqualified-from-eurovision

« Nous allons surveiller cette situation de près, dans le cadre de la lutte contre la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions) antisémite et anti-Israël », concluait M. Samuels.