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Paris, le 31 mars 2016

DERNIERE MINUTE : notre Centre est ravi de la réponse à sa lettre et du licenciement subséquent de l’employé délinquant.]

« Votre ministère et le centre d’appels qui gère votre centre de crise, IPG Belgique, doivent maintenant contrôler minutieusement chacun des membres de la ligne d’assistance pour s’assurer que ce comportement scandaleux ne se reproduise pas. Vos employés doivent comprendre que l’empathie est indispensable à leur tâche. Même ceux qui travaillent à mi-temps ou les internes devraient s’engager par contrat à ne commettre aucune forme de discrimination dans l’exercice de leur fonction. »

Dans une lettre adressée au ministre belge de l’Intérieur, Jan Jambon, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, lui signalait que « nos membres ont appris avec effroi qu’un bénévole de la communauté juive a été maltraité par un employé du centre de crise de votre ministère, alors qu’il demandait une autorisation de sortie d’hôpital pour rapatrier deux Israéliens blessés dans les attentats perpétrés la semaine dernière à Bruxelles ».

La lettre rapportait la réponse du préposé à la ligne d’assistance incriminé : « Ils retournent donc en Palestine ! » Puis, ajoutait M. Samuels, « ce préposé s’est lancé dans une diatribe politique sur l’existence de l’Etat d’Israël. Il était si obnubilé par son désir d’effacer Israël de la carte qu’il en avait oublié la détresse des victimes du terrorisme qu’il était censé assister ».

Voir (en anglais) : http://antisemitism-europe.blogspot.be/2016/03/belgium-crisis-center-tells-israeli.html

M. Samuels félicitait le ministre pour le licenciement de cet employé délinquant, qui se faisait appeler Zakaria, par son sous-traitant IPG Belgique.

Le Centre ajoutait : « Mais maintenant, votre ministère et IPG Belgique doivent aussi minutieusement contrôlertous les membres de la ligne d’assistance pour s’assurer que ce comportement scandaleux ne se reproduise pas. Vos employés doivent comprendre que l’empathie est indispensable à leur tâche. Même ceux qui travaillent à mi-temps ou les internes devraient s’engager par contrat à ne commettre aucune forme de discrimination dans l’exercice de leur fonction. »