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« Enquêtez sur vos procédures de libération conditionnelle et reconnaissez que ceux qui inculquent la haine et la violence – dans les mosquées, les écoles, en prison ou sur Internet – sont complices de meurtre. »

Paris, le 30 mai 2018

Dans une lettre adressée au maire de Liège (Belgique), Willy Demeyer, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, lui faisait savoir qu’« en avril dernier, nous avons participé à la réunion de l’Eccar (Coalition européenne des villes contre le racisme) qui s’est tenue dans votre belle ville de Liège… Nous tenons à vous exprimer toute notre indignation face à l’attentat perpétré par un djihadiste radical, aux cris d’« Allahu akbar », qui a tué par balles trois victimes innocentes ».

La lettre demandait au maire d’« adresser aux familles les condoléances de notre Centre et de transmettre à la police de Liège, qui a perdu deux policières, tout notre respect ». Elle se poursuivait en ces termes : « Il serait judicieux d’enquêter sur les procédures belges de libération conditionnelle des prisonniers radicalisés, comme c’est le cas pour cet assassin, Benjamin Herman.

M. Samuels soulignait que « ce n’est que grâce à la réaction rapide de vos agents anti-terroristes qu’un massacre a pu être évité, vraisemblablement dans l’école où l’assaillant s’était enfui ».

Le Centre a félicité la Belgique « pour s’être mise en état d’alerte rouge » et a souhaité « que toute terreur soit endiguée, qu’elle soit ciblée ou non, qu’elle soit perpétrée par un individu natif du pays ou non ».

« Pour cela, il faudra reconnaître que ceux qui inculquent la haine et la violence – dans les mosquées, les écoles, en prison ou sur Internet – sont complices de meurtre », concluait M. Samuels.