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Le Centre Wiesenthal estime que, « en ce qui concerne l’antisémitisme, le facteur déterminant qui contribue à l’antisionisme et à l’anti-israélisme est insuffisamment abordé… Il est urgent d’adopter la définition de l’antisémitisme donnée par l’IHRA (Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste) ».

Paris, le 15 août 2020 

Dans une lettre adressée à la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, et à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels – également observateur permanent auprès de l’Unesco et membre actif des ONG au Parlement européen –, les félicitait pour cette initiative conjointe : « L’objectif de ce projet est annoncé comme devant fournir ‘‘de nouvelles ressources pour lutter contre les théories du complot liées à la pandémie de Covid-19 sur les réseaux sociaux, à travers la pensée critique et l’empathie’’. »

La lettre, tout en appréciant « la nouvelle série d’infographies visant à expliquer la propagation de discours de haine et d’attaques racistes et antisémites en ligne générée par la crise du coronavirus », faisait néanmoins remarquer que, « cependant, nous croyons que, dans le cas de l’antisémitisme, le facteur déterminant qui contribue à l’antisionisme et à l’anti-israélisme est insuffisamment abordé ».

Le Centre exhortait instamment « l’Unesco et les institutions européennes liées à la Commission de suivre cette étape cruciale en adoptant la définition de l’antisémitisme donnée par l’IHRA (Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste) ».

« En ce qui concerne l’Unesco, ce geste pourrait même inciter les États-Unis et Israël à réintégrer l’Organisation », concluait M. Samuels.