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« Cette définition s’applique au terrorisme et à la haine antisémites suscités par la perpétuation du conflit au Moyen-Orient, ainsi qu’aux comportements antisémites au sein des institutions. »

Paris, le 6 décembre 2020

Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, lui rappelait qu’en 2017, il avait « félicité l’Union européenne (UE) pour son adoption de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA (Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste). On pourrait maintenant considérer cette approbation comme un geste vide, tant que les États membres continueront de financer la haine des Palestiniens pour les Juifs ».

La lettre soutenait qu’en cette période de crise économique, de chômage et de dévastation pandémique à travers le monde, des ONG palestiniennes exploitent les contribuables pour qu’ils financent leur incitation à la violence et à la glorification du terrorisme.

« Entre autres champs de compétences de l’UE, celle-ci devrait se soucier de l’utilisation de manuels scolaires pour propager le racisme et les préjugés sous toutes leurs formes... Nous surveillons chaque année l’éventuelle présence de ces manuels sur les stands de la Foire du livre de Francfort. J’ai d’ailleurs été invité à m’exprimer sur ce fléau auprès d’une commission du Parlement européen. Les États membres de l’UE vérifient-ils le contenu antisémite des manuels scolaires palestiniens qu’ils financent ? Ils seraient choqués d’y découvrir la haine et la violence qu’ils distillent à leur insu », poursuivait M. Samuels.

Le Centre priait instamment la Commission européenne « de préciser à ses institutions que la définition de l’IHRA s’applique également au terrorisme et à la haine antisémites suscités par la perpétuation du conflit au Moyen-Orient... Cette définition doit bien évidemment s’appliquer aussi aux comportements antisémites au sein des institutions, tels que divulgués dans les récents articles sur l’affaire « Eva » (un pseudonyme) de Paris Match Belgique et du Jerusalem Post. »
(voir les liens suivants :
https://parismatch.be/actualites/societe/444953/une-fonctionnaire-europeenne-denonce-une-cabale-et-se-dit-victime-dantisemitisme
et
https://wiesenthal-europe.com/fr/news-releases-2020/746-j-accuse-l-union-europeenne-dans-le-sillage-de-l-affaire-dreyfus)

« En agissant autrement, l’adoption de la définition de l’antisémitisme ne serait rien que du maquillage », concluait Shimon Samuels.

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