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Paris, le 29 octobre 2021

Le Comité Palestine de l’ONU, autrement dit le Comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, qui est rattaché au Système d’information des Nations unies sur la question de Palestine (Unispal) sous la Division des droits des Palestiniens des Nations unies, est un cas unique de combinaison de poupées russes au sein du système onusien.

Toutes ces entités reçoivent un financement des États membres de l’ONU, la somme la plus élevée provenant des États-Unis.

Elles tiennent des sessions régulières au Conseil de sécurité de l’ONU et leur seul but ultime, c’est la disparition de l’État d’Israël.

Comme dans le cas de nombreux États membres autoritaires, les prétendues Organisations non gouvernementales (ONG) palestiniennes sont en réalité des « Organisations non gouvernementales organisées par les gouvernements » (GONGO). Elles sont soumises aux différents groupes de contrôle et, là encore, elles sont principalement financées par des démocraties ignares ou, plus probablement, amadouées.

Le Comité des droits de l’ONU pour la Palestine a exprimé sa « profonde préoccupation face à la désignation par Israël d’organismes de la société civile » comme « organisations terroristes », relevait le directeur des Relations internationales du Centre, Shimon Samuels.

En mars 2005, le Centre Wiesenthal a favorisé la création d’une « convention sur les attentats-suicides », rédigée par l’ambassadeur Alan Baker, alors conseiller juridique auprès du ministère israélien des Affaires étrangères.

Le document présentait une chaîne de complicités du terrorisme, au nombre desquelles : la prédication, le financement, l’armement, la protection et la glorification des soi-disant martyrs. Cette affirmation peut s’appliquer à toutes les formes de terrorisme, bien que les attentats-suicides soient les plus horribles.

Parmi les six organisations actuellement visées, certaines sont sans doute des maillons de la chaîne des complicités du terrorisme.

En effet, le très respecté institut de recherche NGO Monitor indique que le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) défend souvent ces organisations, soulignant son lien avec elles. Il a identifié des responsables de premier plan de ces ONG comme étant des membres du FPLP, parmi lesquels ceux accusés d’avoir assassiné un civil israélien lors d’un attentat à la bombe en août 2019.

« Le FPLP est répertorié comme organisation terroriste par, entre autres, l’Union européenne, les États-Unis et Israël », concluait Shimon Samuels.

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« Ma cause était la justice, non la vengeance. Mon travail est pour un lendemain meilleur et un avenir plus sûr pour nos enfants et nos petits-enfants. » (Simon Wiesenthal, 1908-2005)