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Paris, le 9 janvier 2024

Le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, a exprimé son indignation face aux accusations d’apartheid et de génocide portées contre Israël par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ), basée à La Haye.

En fait, l’antisémitisme a éclaté à Durban (la troisième plus grande ville d’Afrique du Sud) lors de ce qui était censé être la Conférence mondiale contre le racisme, en 2001. Au lieu de s’attaquer à la xénophobie et à l’intolérance, cette conférence est devenue un immense festival de haine, ciblant les Juifs et appelant à les exterminer et à rayer Israël de la carte. Ceci s’est produit seulement deux semaines avant les attaques terroristes du 11 Septembre.

En tant que seul membre de confession juive du Comité directeur international (CDI), j’ai assisté à cinq réunions du Comité préparatoire (PrepCom), en Europe, en Afrique, en Amérique latine et à l’ONU à Genève. Le dernier PrepCom se tenait en Iran, mais mon visa m’a été refusé.

À mon arrivée à la réunion du CDI de Durban, j’ai été expulsé et traité de « Juif international » !

Comme représentants de l’ensemble d’organisations juives, le rabbin Cooper, directeur de l’action sociale globale du Centre Wiesenthal, et moi-même avons été témoins d’une scène effroyable : une foule haineuse venue de toute l’Afrique du Sud et d’ailleurs avait encerclé la synagogue de Durban, un vendredi soir, à l’heure de la prière du shabbat. La horde a scandé des slogans pro-palestiniens et brandi des banderoles affichant « Hitler n’a pas fini son travail ! ».

Seulement trois mois plus tard, lors d’une réunion du CDI à Genève, j’ai réussi à apercevoir un « programme en huit points » visant à démanteler Israël... Plan que j’ai constamment dénoncé au cours des deux dernières décennies.

Il incluait, entre autres points :
- une campagne de sensibilisation menée au sein des agences de l’ONU contre « l’apartheid » israélien ;
- une campagne judiciaire auprès de la Cour pénale internationale, et maintenant devant la Cour internationale de justice ;
- des embargos économiques, culturels, scientifiques, sportifs, académiques, connus sous le nom de BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions) ;
- la délégitimation de l’État juif par la rupture des relations diplomatiques...

Les fondateurs du système des Nations unies – dont le Juif polonais Raphaël Lemkin, inspirateur de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948, et le juriste juif français René Cassin, rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 – seraient consternés d’apprendre comment leurs travaux ont été détournés.

Ironie du sort, l’Afrique du Sud accuse Israël d’apartheid, alors que l’État juif, qui compte aujourd’hui 10 millions de citoyens, offre l’égalité des droits et l’accès à tout rôle institutionnel à ses 20 % de citoyens non juifs, y compris les Arabes israéliens.

L’apartheid en Afrique du Sud, c’était la discrimination et la ségrégation systémiques imposées par une minorité de Blancs sur la majorité des Noirs et des « gens de couleur ».

À sa libération après vingt-sept ans de prison, le père du mouvement anti-apartheid, Nelson Mandela, a remercié ses amis juifs et reconnu la légitimité du sionisme, tout en soutenant la création d’un État pour les Palestiniens par le biais d’un dialogue pacifique.

J’ai passé mon adolescence à Londres, où j’étais membre du mouvement de jeunesse sioniste HaBonim. Nous allions chanter des chansons anti-apartheid devant la Commission sud-africaine.

Aujourd’hui, nous entonnerions un air bien différent devant les ambassades d’Afrique du Sud et à La Haye... Je parie que Raphaël Lemkin et René Cassin chanteraient en chœur avec nous !

* * *

LIBÉREZ LES OTAGES MAINTENANT !

Pour plus d’informations, contactez csweurope@gmail.com