image Je fais un don

Communiqués de Presse 2018

« Un des éditeurs du salon a été contraint de fermer son stand pour avoir exposé des ouvrages des Frères musulmans, considérés comme incitant à la violence et au terrorisme… En effet, le responsable du salon avait prévenu que ‘‘tout éditeur qui enfreint le règlement du salon sera interdit de séjour à jamais’’… Le Centre priait instamment le ministre de traiter les éditeurs antisémites de la même façon. »

Paris, le 24 mars 2018

Dans une lettre adressée au ministre saoudien de la Culture, le Dr Awad bin Saleh Al Awad, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, attirait son attention sur le fait que « nous surveillons les salons du livre car ce sont des arènes où la haine se propage, en particulier six salons du monde arabe. Nous partageons ensuite nos conclusions avec la Foire du livre de Francfort. Les éditeurs délinquants risquent d’y être inscrits sur une liste noire pour violation des termes de leur contrat avec la Foire ».

La lettre ajoutait : « Monsieur le Ministre, nous nous réjouissons des initiatives prises par l’Arabie saoudite en vue d’une réconciliation avec le peuple juif, et même celle d’envisager des contrats avec l’Etat d’Israël… C’est pourquoi nous sommes affligés de découvrir au salon du livre de Riyad de vénéneux ouvrages sur la théorie du complot qui, de manière contre-productive, attisent l’antisémitisme parmi les visiteurs et les lecteurs. »

Salford, Royaume-Uni, le 13 mars 2018

Cette exposition, rédigée par feu Robert Wistrich, professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem, a vu le jour au siège de l’Unesco, à Paris, en juin 2014. Elle a ensuite voyagé aux Nations unies à New York, au Congrès américain à Washington, à la Knesset à Jérusalem, au Vatican à Rome, à la mairie de Copenhague, au Centre Gandhi de New Delhi, à la Chambre des communes britannique, au Festival d’Edinbourg et au Conseil de l’Europe à Strasbourg, où elle a bénéficié du soutien de 42 Etats membres.

Ses vingt-quatre panneaux présentent l’histoire juive depuis les prophètes bibliques et les royaumes de David et Salomon, les exils à Babylone et en Perse et le retour pour reconstruire Jérusalem, l’occupation de la Judée par les Romains et la naissance du christianisme, les croisades et la conquête musulmane, la diaspora et les pionniers déterminés à racheter la terre, la diplomatie et la reconnaissance d’une nation juive moderne en plein essor, en passant par la quasi-destruction des Juifs d’Europe durant la Shoah. Elle s’achève sur la création de l’Etat d’Israël et le retour du peuple juif sur sa terre ancestrale.

« Figurent au nombre des accusés l’ancienne présidente Cristina Kirchner et l’ancien ministre des Affaires étrangères Hector Timerman pour complot présumé de dissimulation de la complicité de l’Iran, en contrepartie d’échanges commerciaux lucratifs. »

Paris et Buenos Aires, le 6 mars 2018

Le Centre Simon Wiesenthal a félicité la Justice argentine pour avoir annoncé son intention de faire comparaître douze hauts responsables – dont l’ancienne présidente Cristina Kirchner et l’ancien ministre des Affaires étrangères Hector Timerman – ainsi que d’autres membres de l’administration présidentielle.

Ils sont accusés d’avoir dissimulé la complicité de l’Iran dans l’attentat perpétré à Buenos Aires en 1994 contre le centre juif Amia, qui a fait 85 morts et plus de 300 blessés.

Les responsables concernés avaient signé à Téhéran un « protocole d’accord » pour instaurer une « commission de vérité » devant examiner les circonstances de cet attentat et disculper ainsi six suspects iraniens menacés par Interpol de mandats d’arrêt internationaux ; mettre fin à l’enquête menée par le procureur Alberto Nisman et ruiner tout espoir de tourner la page pour les familles des victimes et les survivants mutilés. En contrepartie, l’Argentine devait obtenir de l’Iran un accord commercial de plusieurs milliards de dollars.

Traduction indisponible

Our European Office is now working with ECCAR (European Coalition of 148 Cities Against Racism) to push back antisemitism at the municipal level.”

Paris, 1 March 2018

The Wiesenthal Centre, together with its counterpart, BNVCA (National Bureau for Vigilance Against Antisemitism), congratulated the Hauts-de-Seine Regional Prefect, Pierre Soubelet, for his efforts to obtain the cancellation of the 21 January 2018 unilateral decree recognising the “State of Palestine,” promoted by the Communist Mayor of the Paris suburb, Gennevilliers, Patrice Leclerc.

Simon Wiesenthal Centre Director for International Relations, Dr. Shimon Samuels, noted that “the suburban municipalities surrounding Paris are known as ‘the red belt’ due to a traditional Communist leadership. Today, many of these precincts, once Jewish, are predominantly Islamist festering impoverished slums.”

“Recognising ‘Palestine’ may be an easy gesture to retain a voting constituency, but also acts as a call to more antisemitic violence... Hence the current move of most Jewish residents to safer neighbourhoods in central Paris. May the Gennevilliers Mayor’s retraction be a welcome precedent,” argued Samuels.

“Our European office is now working with ECCAR (the European Coalition of 148 Cities Against Racism) to push back antisemitism at the municipal level... With the support of the Snider Foundation, we are cooperating with Israeli municipalities, who will join ECCAR to rid the cities of Europe of incitement to all forms of hatred and violence,” concluded Samuels.

Paris, le 21 février 2018

Dans une lettre adressée à la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Mme Frédérique Vidal, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, lui exprimait son indignation face à « l’interruption et l’annulation forcée du festival Escale en Israël, organisé par des étudiants de l’université Lille 1, à la suite d’une manifestation d’étudiants et de professeurs pro-palestiniens ».

La lettre indiquait que « ce festival culturel de quatre jours devait proposer des ateliers de découverte de la culture israélienne, notamment de cuisine et de musique. Son annulation est le fait de BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), une campagne anti-Israël classé comme illégal par la loi française qui, dans ce cas précis, présente aussi une menace contre la liberté d’expression ».

M. Samuels soulignait que « le fait de céder à de telles menaces ne fait qu’encourager ce genre de campagne, qui mène souvent à la violence et qui alimente l’antisémitisme ».

Le Centre priait instamment la Ministre de « condamner cette décision de l'université de Lille et de faire en sorte que, de par l’autorité conférée à votre ministère, vous empêchiez toute tentative de bâillonner des initiatives juives ou israéliennes sur les campus ».

« Le comportement de cet établissement ne doit pas constituer un précédent », concluait M. Samuels.