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Paris, le 9 juillet 2025

Voilà vingt-deux ans que Shimon Samuels, directeur émérite des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, et Alex Uberti, chercheur indépendant et chef de projet pour CSW-Europe, participent aux activités du Comité du patrimoine mondial (CPM). Cette année, la 47e session se tient au siège de l’Unesco, à Paris.

Depuis son adhésion à l’Unesco en 2011, « l’État de Palestine » fait campagne lors des sessions du CPM – à Mumbai, Riyad, Manama, Cracovie, Doha, Bonn, Phnom Penh, Saint-Pétersbourg... – dans le but de s’approprier le patrimoine juif et chrétien et ses sites historiques, afin de valider son propre récit. À ce jour, il a obtenu les résultats suivants :

- en 2012, « le lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem ». Bien que ce site soit officiellement sous la tutelle des Églises grecque orthodoxe, catholique romaine et apostolique arménienne, ces dernières n’ont guère pris le risque de s’exprimer librement, à la suite d’intimidations... Néanmoins, lors d’une visite de Shimon Samuels à Erevan, le catholicossat de tous les Arméniens a admis qu’il n’avait même pas été informé par les Palestiniens de leur intention de prendre le contrôle de l’église de la Nativité. Cette appropriation s’accompagnait de l’affirmation fallacieuse que « Jésus était un Palestinien » – bien que toutes les sources historiques et religieuses indiquent qu’il est né, qu’il a vécu et qu’il est mort en tant que juif. Ceci dans l’ancienne province de Judée, bien avant que les Romains ne renomment cette terre Syrie-Palestine (en 135 de notre ère), en représailles à une révolte juive.

- en 2014, « Palestine : terre des oliviers et des vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir »... aussi appelé Khirbet el-Yahud (« ruines des Juifs » en arabe). Il s’agit de l’ancienne forteresse hasmonéenne du Beitar, le lieu de la révolte juive de Bar Kokhba contre les Romains, mentionnée ci-dessus. Curieusement, les quelques établissements vinicoles palestiniens d’aujourd’hui (comme à Taybeh, l’ancienne ville judéenne d’Ophrah) étaient à l’origine des villes de production vinicole prolifiques, sous domination juive et chrétienne...

- en 2017, la « vieille ville d’Hébron/Al-Khalil », y compris le tombeau des Patriarches, également connu sous le nom de grotte de Machpelah, revendiqués comme le sanctuaire d’Ibrahim. Hébron, le deuxième site le plus sacré du judaïsme, abrite une communauté juive résiliente.

- en 2023, « l’ancien Jéricho/Tell es-Sultan », la première ville cananéenne (païenne) conquise par les Israélites... et plus tard fortifiée autour de son monticule central (tell). Même sous domination perse, Jéricho était le centre fertile de Yehoud Madinata (province de Juda). Sous Hérode le Grand ont été construits un nouveau palais et des fortifications, mais Jéricho a commencé à décliner à partir de la conquête romaine. Rebaptisée Ariha par l’administration musulmane, elle fut réduite à « une ville désolée de 50 pauvres maisons » en 1659. Sous la domination ottomane, en 1870, le recensement comptait à peine « 36 maisons et 105 hommes ». Les Juifs n’ont jamais eu la chance de rendre à Jéricho sa gloire d’antan.

- en 2024, le « monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer », à Gaza. Il a été inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité en péril, mais le dernier rapport de l’Unesco indique qu’il reste intact et qu’il « n’a subi aucun dommage direct ou indirect » après le 7 octobre 2023. Bien entendu, il s’agit d’une nouvelle que les médias ne s’empressent pas de divulguer.

Outre ces sites, « l’État de Palestine » revendique également – c’est une véritable « liste de vœux » –ceux qui suivent :

- Le tombeau de Rachel, lieu de sépulture de la matriarche biblique, près de Bethléem, revendiqué comme la « mosquée Bilal Ibn Rabah ».

- Le Mur occidental (alias le mur des Lamentations), le sanctuaire le plus sacré du judaïsme, appelé par les musulmans arabes « mur d’Al-Buraq », en l’honneur de la monture ailée de Mahomet, attachée au Mur après le prétendu vol du Prophète depuis La Mecque, pour permettre son ascension au paradis, le tout en une nuit. Or, Jérusalem n’est pas mentionné dans le Coran : cette ascension céleste a été contée à l’origine comme ayant eu lieu près de la Kaaba, à La Mecque, à quelque 1 300 km.

- Les grottes de Qumrân et les manuscrits de la mer Morte – les manuscrits les plus anciens, principalement en hébreu, mais aussi en araméen et en grec, d’une importance historique et religieuse essentielle – ce sont les documents fondamentaux du judaïsme et du christianisme. Fort heureusement, la plupart des rouleaux sont conservés intacts à Jérusalem, et les grottes sont sous la protection de l’Autorité israélienne pour la nature et les parcs nationaux.

Cette année, sans compter une confirmation rapide par consensus – sans discussion – des sites déjà inscrits par l’Unesco et le CPM, souhaitons que la « Palestine » ne tente pas de forcer une nouvelle inscription sur sa « liste de vœux ».

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Pour plus d’informations, contactez csw-europe@gmail.com