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Par le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels

Genève, le 13 juillet 2023

Le 10 juillet, lors de sa 53e session, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à Genève, a effectué l’un de ses exercices préférés et tristement célèbres – discuter du point 7 « Violations des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés », c’est-à-dire épingler, diaboliser, diffamer, délégitimer et appliquer deux poids deux mesures à l’encontre d’Israël.

Sa Rapporteuse spéciale, l’avocate Francesca Albanese, professe « dévouement, rigueur et impartialité ».

Pourtant, son rapport sur le point 7 est une litanie d’inexactitudes et d’incohérences, qui équivalent à une incitation à la haine. Mme Albanese est peut-être dévouée, mais elle manque de rigueur et n’est nullement impartiale.

Voici quelques exemples :

Son rapport n’inclut pas les violations des droits humains de la « Palestine » – les droits des femmes, les droits LGBT, les minorités religieuses, la liberté d’expression, de presse ou de réunion, les détentions illégales, les procès sommaires et les exécutions, les mises à mort extrajudiciaires, l’incitation des enfants au « martyre », les attentats terroristes ou les bombardements de civils, entre autres – tout ce qui légitime de facto le terrorisme et qui justifie la haine.

Elle déplore qu’Israël « criminalise l’incitation à la violence »... Comme si cela signifiait « anéantir toute forme de discours et d’expression politiques ». Mais, à ses yeux, une masse d’hommes et d’adolescents qui brandissent des kalachnikovs en criant « Mort aux Juifs ! » ne représente qu’une simple forme de liberté d’expression.

Elle n’a employé le terme « terrorisme » qu’une seule fois, pour critiquer la loi antiterroriste israélienne de 2016, qui inclut les ONG affiliées à des syndicats terroristes connus.

Il semblerait qu’elle n’ait quasiment pas mis les pieds en Israël ni été témoin de la constante menace qui pèse sur sa population – qu’elle soit juive, musulmane, chrétienne ou autre minorité religieuse. Menace provoquée par des bandes criminelles organisées de terroristes armés, soutenus et financés par des États voyous, incités à la haine et à la violence depuis leur enfance.

De même, la seule forme de coopération à laquelle Mme Albanese fait allusion est « ... un cycle infernal dans lequel les Palestiniens sont d’abord arrêtés – par l’Autorité palestinienne – puis, une fois libérés, repris par les forces d’occupation... ». Elle ne fait aucune mention des diverses formes de coopération ou de partenariat entre entreprises ou institutions palestiniennes et israéliennes, ni de l’aide médicale ou humanitaire. Seule exception, les affirmations fallacieuses selon lesquelles Israël aurait empêché le vaccin anti-coronavirus d’atteindre les Palestiniens.

Mme Albanese répète que tous les problèmes ont commencé en 1967, seulement dix ans avant sa date de naissance... comme si l’Histoire avait débuté à ce moment-là. Or le plan de partage de l’ONU avait été décidé trente ans avant sa naissance, suivi par son acceptation par Israël, par le refus de tous les pays arabes voisins et par la guerre qui a abouti à la consolidation de l’État juif, désormais constamment attaqué par des gangs terroristes – de l’OLP et du FPLP à, plus récemment, le Hamas et le Djihad islamique.

Dans son rapport/verdict, elle emploie des termes inexacts qui sont devenus le lexique unilatéral du conflit : apartheid, colonialisme, occupation, blocus, prisonniers politiques...

Ces concepts se combinent dans de nouvelles formules qui relaient le même vieux mantra de diabolisation et de délégitimation, si possible avec encore plus d’emphase. Des formules destinées à satisfaire la soif de sang des détracteurs d’Israël et de ceux qui haïssent les Juifs.

Mme Albanese, qui prétend être une « rapporteuse impartiale », est en réalité l’avocate d’une seule partie, la porte-parole de « la cause palestinienne ». En tant que telle, le Conseil des droits de l’homme doit la tenir responsable. La légitimité de cet organe de l’ONU et de son point 7 se voit compromise par un rapport partial, discriminatoire et sectaire.

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Pour plus d’informations, contactez csweurope@gmail.com