image Je fais un don

Communiqués de presse 2023

Paris, le 6 février 2023

Après sept ans de surveillance de la Foire internationale du livre du Caire, Shimon Samuels, du Centre Wiesenthal, relevait qu’« un tsunami d’ouvrages antisémites a ravagé l’édition 2023 : traductions en arabe de Mein Kampf d’Adolf Hitler, des Protocoles des Sages de Sion (le faux forgé par la police secrète tsariste), du Juif international d’Henry Ford et des Pions sur l’échiquier de Guy Carr (la mise en œuvre des Protocoles). Le tout réparti sur une douzaine de stands.

Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est que, parmi les éditeurs répertoriés, figurent non seulement les pourvoyeurs habituels de haine, de théories du complot et d’antisémitisme – tel Dar Al-Kitab Al-Araby –, mais qu’apparaissent aussi de nouveaux venus, qui considèrent que ces livres répondent à la demande du marché local.

Depuis la naissance du nationalisme arabe, Mein Kampf figure dans les bibliothèques de toutes les familles égyptiennes. Comment des universitaires, des journalistes ou des diplomates pourraient-ils trouver une justification à l’antisionisme arabe – et prétendre que ce n’est pas de l’antisémitisme –, si le best-seller politique non religieux dans le monde arabe est un livre qui appelle à l’extermination des Juifs ?

« C’est notre troisième réussite ce mois-ci, après Barcelone et Avignon. »

Paris, le 31 janvier 2023

Le maire de Lyon a annulé la conférence prévue ce 1er février, intitulée « Trente ans après la signature des accords d’Oslo, regards sur la Palestine ». Y étaient invités exclusivement des orateurs propalestiniens, pour un festival de haine unilatéral contre Israël.

Parmi les intervenants figurait Salah Hamouri, présenté comme « avocat franco-palestinien... ancien prisonnier politique ».

Paris, le 29 janvier 2023

Le Centre Wiesenthal salue la ville de Lyon pour avoir été l’un des bastions de la résistance antinazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais c’est aussi là que l’officier des SS et de la Gestapo Klaus Barbie, surnommé « le boucher de Lyon », fut responsable de la torture et du meurtre de quatre mille adultes et enfants et de la déportation de sept mille cinq cents Juifs pour être assassinés à Auschwitz. Il a fallu quarante ans pour le retrouver et le traduire en justice.

Cette semaine a été marquée par la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, qui coïncide avec le 78e anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau par l’Armée rouge. Des terroristes palestiniens ont décidé de fêter cette date en lançant des roquettes sur Israël et en lâchant des hommes armés pour tuer des Juifs.

Paris, le 21 janvier 2023

Le conseil municipal de Barcelone affirme avoir reporté le vote qui devait rompre le jumelage entre la capitale de la Catalogne et Tel-Aviv, vote prévu en février.

La faction anti-israélienne prétendrait maintenant, avec une méprisante hypocrisie, « ne pas vouloir faire coïncider la rupture du jumelage avec la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste ».

Le défi consiste maintenant à persuader les membres du conseil municipal de voter contre la pétition inspirée par BDS et pour le maintien du jumelage.

« C’est ainsi que nous avons écrit à Manuel Valls, ancien Premier ministre et ministre de l’Intérieur de la France. Il est né à Barcelone et en a été, de 2019 à 201, un éminent conseiller municipal. Nous voudrions qu’il joue de son influence pour convaincre ses anciens collègues », indiquait Shimon Samuels, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal.

« Valls avait dénoncé ‘‘une nouvelle forme d’antisémitisme’’ lors d’une réunion avec le Centre à Paris… Nous continuerons de surveiller cette situation », concluait Shimon Samuels.

* * *

Pour plus d’informations, contactez Shimon Samuels à csweurope@gmail.com

Paris, le 19 janvier 2023

Dans une lettre ouverte en soutien à Isaac Benzaquen Pinto, un dirigeant de la communauté juive espagnole, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, demandait à la maire de Barcelone, Ada Colau, de se retirer d’une campagne haineuse appelant à rompre le jumelage entre la capitale catalane et Tel-Aviv.

Barcelone est liée par un Accord d’amitié et de coopération avec Tel-Aviv depuis 1998. Ces deux villes se distinguent en tant que sociétés ouvertes et diversifiées, actives dans la promotion de l’art, de la culture, des start-ups de haute technologie et du tourisme. Toutes deux sont connues dans le monde entier pour être des défenseuses des droits des LGBT et des minorités.

Une campagne de pétition animée par la haine d’Israël et des Juifs, sous le slogan fallacieux « Barcelone sans apartheid – NON », aurait été signée par le nombre requis pour appeler à un vote du conseil municipal.