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Communiqués de presse 2022

Paris, le 7 août 2022

À l’attention de M. Josep Borrell Fontelles
Haut Représentant de l’Union européenne
pour les affaires étrangères et la politique de sécurité

Monsieur le Haut Représentant,

Il ne fait guère de doute que l’Iran soutient le Djihad islamique palestinien (DIP), qui déferle cette semaine une pluie de roquettes contre Israël. Il est de notoriété publique que le DIP opère sous mandat de Téhéran à Gaza et en Cisjordanie, comme le Hezbollah opère pour l’Iran depuis le Liban. L’objectif de ces organisations terroristes est le même : l’anéantissement d’Israël et des Juifs.

Le secrétaire général du DIP, Ziad Nakhalé, cherche actuellement un soutien opérationnel et financier auprès de ceux qui tirent les ficelles : le Corps des gardiens de la révolution iranienne (CGRI) – l’élite des forces armées de Téhéran, considérée comme une organisation terroriste par les États-Unis. Le DIP a reçu cette année quelque 70 millions de dollars de Téhéran, et on lui en a promis plus si les sanctions sont levées.

Paris, le 4 août 2022

Dans une lettre adressée à Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco – en tant que gardienne du patrimoine culturel mondial –, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, lui faisait part de « l’indignation des membres du Centre concernant le projet en cours de l’Autorité palestinienne (AP) de détruire un site archéologique, Tel Orma (alias Horvat Ormah ou Khirbet el-Ormeh en arabe), une ancienne forteresse hasmonéenne de l’époque des Maccabées ».

M. Samuels et le quotidien Israel Hayom indiquaient que « le site archéologique de Tel Orma – y compris les ruines de la cité biblique d’Aruma – est malheureusement situé dans la ‘‘zone B’’ de la Cisjordanie, sous la juridiction civile de l’AP. Au cours de la dernière décennie, il aurait été pillé sans vergogne, dans le but de fournir aux musées locaux d’anciens artefacts prétendus ‘‘palestiniens’’ ».

Paris, le 1er août 2022

Au Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU à Genève, Miloon Kothari est l’un des trois membres de la nouvelle Commission of Inquiry (COI), la commission d’enquête sur « la grave situation des droits de l’homme sur le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est et Israël ».

Dans une interview révélatrice (voir notre communiqué de presse du 28 juillet ci-dessous), Kothari s’est insurgé contre « le lobby juif ». Il a accusé à tort Israël d’« apartheid » et a même remis en question le droit d’Israël à être membre des Nations unies.

Paris, le 28 juillet 2022

À Madame l’Ambassadrice Lotte Knudsen
Délégation de l’Union européenne auprès des Nations unies
et d’autres organisations internationales à Genève

Madame l’Ambassadrice,

Nous vous écrivons au nom du Centre Simon Wiesenthal, l’une des plus grandes organisations internationales juives de défense des droits de l’homme, qui compte à son actif plus de quatre cent mille familles membres aux États-Unis, en Europe et en Amérique latine. Nous sommes une ONG accréditée auprès des Nations unies, de l’Unesco, de l’OSCE, de l’OEA et du Conseil de l’Europe.

Nous exprimons ici notre vive préoccupation face aux déclarations odieuses et inacceptables du commissaire du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, Miloon Kothari. Non seulement a-t-il maintenant accusé à tort Israël d’« apartheid » (lire en anglais https://mondoweiss.net/2022/07/apartheid-is-not-sufficient-an-interview-with-un-human-rights-commissioner-miloon-kothari) mais, fait encore plus scandaleux, il remet en cause la légitimité d’Israël à exister en tant que membre des Nations unies.

Article de Shimon Samuels publié en anglais dans The Jerusalem Post
le 23 juillet 2022
https://www.jpost.com/opinion/article-712866

Les dirigeants palestiniens commettent constamment des « usurpations d’identité » pour valider leur propre récit historique, comme au Comité du patrimoine mondial de l’Unesco.

23 July 2022 1
La ville de Durban, en Afrique du Sud (photo Wikimedia Commons).

Quand j’avais 16 ans, j’étais membre d’une organisation de jeunesse sioniste. Nous avions manifesté contre l’apartheid devant l’ambassade d’Afrique du Sud à Londres.

Nos héros étaient les personnalités juives anti-apartheid au Royaume-Uni, en Israël et en Afrique du Sud. Presque toutes les personnes inculpées dans le procès de Rivonia de 1963 étaient de confession juive, à savoir Lionel Bernstein, Arthur Goldreich, Denis Goldberg, Harold Wolpe, entre d’autres.