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 « Le Conseil de Paris condamne le boycott envers Israël et les appels à participer à ce boycott qui sont relayés lors de rassemblements sur l’espace public parisien, ainsi que dans les établissements publics ou subventionnés de la Ville. »

Paris, le 18 février 2016

Le Centre Wiesenthal a félicité hier le Conseil de Paris pour ses « mesures d’interdiction de tout appel ou toute mesure prise pour boycotter Israël, tout rassemblement sur l’espace public ou dans les rues de Paris, ainsi que dans les établissements publics ou subventionnés de la Ville ». Il ajoutait que « ce règlement municipal étend et renforce la loi française anti-boycott n° 77-574 du 7 juin 1977 ».

Le Centre saluait particulièrement Anne Hidalgo, la maire socialiste, qui, conjointement avec Les Républicains, a voté contre les Verts, les communistes et d’autres partis de gauche siégeant au Conseil.

Nathalie Kosciusko-Morizet, conseillère de Paris et présidente du groupe Les Républicains, a en outre dénoncé les récentes manifestations qui ont eu lieu contre les spectacles de la compagnie de danse israélienne Bat-Sheva, ainsi qu’une exposition de Médecins sans frontières contre Israël.

Richard Odier, président du Centre Simon Wiesenthal - France, a remercié Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet « pour leur solidarité bipartisane contre des activités qui contribuent à l’incitation à l’antisémitisme et qui mettent la sécurité des Juifs en danger… » Il priait instamment les autres municipalités « de prendre exemple sur cette interdiction parisienne ».

« Des escouades BDS portant des tee-shirts verts envahissent les supermarchés français. Ils remplissent leurs caddies de produits casher et terrorisent les caissières en se précipitant vers la sortie pour y déverser leur butin. Ces actions rappellent les attaques contre les magasins juifs perpétrées en Allemagne dans les années 1930 et dans Paris occupé pendant la Deuxième Guerre mondiale… L’appel au ‘‘Boycott, Désinvestissement, Sanctions’’ est aujourd’hui le descendant direct du ‘‘Kauft nicht bei Juden’’ (N’achetez pas chez les Juifs) », alertait Shimon Samuels, le directeur des Relations internationales du Centre.

« Le mouvement contre la paix BDS n’est jamais venu en aide à un seul Palestinien. Il a été créé dans le seul but de délégitimer l’Etat juif… Nous espérons que ce geste inspirera des actions semblables des deux côtés de l’Atlantique », commentait Rabbi Abraham Cooper, le doyen adjoint du Centre, qui se trouvait à Paris avec M. Samuels pour s’entretenir avec le gouvernement, des diplomates et des dirigeants de la communauté juive.