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"Cela équivaut à inviter Oussama ben Laden à revendiquer sa liberté d'expression."

Paris, le 6 mai 2011

Dans une lettre adressée à Beatrice Ask, ministre de la justice de la Suède, Shimon Samuels, Directeur des relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, et le Rabbin Abraham Cooper, vice-Doyen du Centre s'indignent de "l'accueil à Stockholm de la terroriste Leila Khaled, tristement célèbre pirate de l'air du Front populaire de libération de la Palestine, pour une tournée de conférences du 30 avril au 4 mai."

La lettre remarque que "selon certaines sources, la visite de la terroriste aurait été payée par les contribuables suédois", et ajoute que "cette information inquiétante arrive au moment où le gouvernement suédois refuse de financer la sécurité des institutions juives. En effet, l'accueil de Leila Khaled en Suède est susceptible de provoquer d'autres appels à la haine antisémite." 

Shimon Samuels et Abraham Cooper insistent sur le fait que "laisser entrer Leila Khaled sur le territoire suédois - visiblement en qualité d'invité d'honneur - semble en contradiction de la politique anti-terroriste annoncée à la suite de l'attentat à la bombe à Stockholm l'hiver dernier." 

Le Centre demande au ministre de : 

- lancer immédiatement une enquête sur les circonstances de l'entrée et 
de la sortie de Leila Khaled du territoire suédois 

- rapidement rendre public les conclusions de cette enquête 

- condamner cette menace de la souveraineté suédoise et de prendre des 
mesures légales contre ses responsables 

- lancer un mandat d'arrêt à l'encontre de Leila Khaled pour atteinte à 
l'ordre public 

"Il est inconcevable qu'au moment où la Commission Européenne débat sur le renforcement des contrôles aux frontières au sein de la zone de Shengen pour empêcher l'entrée de terroristes, une terroriste connue 
soit reçue en Suède." 

"Cela équivaut à une invitation potentielle d'Oussama ben Laden à revendiquer son droit à la liberté d'expression" concluent les responsables du Centre.