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Paris, le 7 février 2015

Dans une lettre adressée à l’équipe éditoriale de Charlie Hebdo, le président du Centre Simon Wiesenthal – France, Richard Odier, et son directeur des Relations internationales, Shimon Samuels, tenaient à leur exprimer « toute l’horreur que nous éprouvons face à l’atrocité survenue aujourd’hui. Nos condoléances les plus profondes vont aux familles des victimes et nous souhaitons de tout cœur le rétablissement des blessés ».

M. Samuels rapportait qu’« en 2005, Charlie Hebdo et moi avions partagé le même banc d’une salle d’audience, lorsque votre directeur de la publication de l’époque, Philippe Val, et moi-même étions accusés de diffamation par une organisation française pour la solidarité aux Palestiniens ».

M. Odier ajoutait qu’« aujourd’hui en France, c’est une journée noire pour la liberté d’expression, pour la tolérance et pour le respect, à l’heure où les valeurs mêmes de la République sont bafouées. »

M. Samuels soulignait que « fanatisme djihadiste et terrorisme sont une même réalité pour toutes les victimes, qu’elles se trouvent en France, en Israël ou partout ailleurs ».

Le Centre priait instamment « les autorités à en tirer les leçons d'aujourdh'ui et à faire échec à cette menace en déployant toutes les mesures à leur disposition ».