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Tel-Aviv, le 15 mai 2018

Invité à participer à la conférence d’Herzliya – surnommée « le Davos israélien », le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, a appris de sources du renseignement israélien que, par représailles contre l’annulation par les États-Unis de l’accord nucléaire avec l’Iran, ce dernier fomenterait une attaque terroriste contre une organisation juive en France.

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Shimon Samuels (à droite) avec Avi Gabbay, chef du Parti travailliste israélien.

M. Samuels rappelait que « les attentats commandités par l’Iran en 1992 et 1994 en Argentine – respectivement contre l’ambassade d’Israël et le centre juif Amia de Buenos Aires, qui avaient fait au total 104 morts et quelque 400 blessés – avaient été perçus comme un message personnel adressé au président argentin Carlos Menem, d’origine syrienne... »

« De la même manière, un attentat en France viserait le président Macron, considéré par son comportement comme un ami dévoué du président Trump. Un tel attentat servirait d’avertissement lancé à l’Europe contre un éventuel rétablissement des sanctions à l’encontre de l’Iran. »

« Un tel attentat, s’il était de la même ampleur, recevrait les éloges des chiites et les inciterait à la terreur, dans leur rivalité avec le djihadisme sunnite. Il encouragerait les Frères musulmans et tous ceux qui, comme eux, cherchent à instaurer le chaos en Égypte, en Arabie saoudite, dans le Golfe… Ce serait aussi une provocation contre Interpol, qui a lancé des mandats d’arrêt internationaux dits ‘‘notices rouges’’ à l’encontre de six hauts responsables iraniens.

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Shimon Samuels (à gauche) avec Elyakim Rubinstein,
ancien vice-président de la Cour suprême d’Israël.

M. Samuels a transmis l’information à la chaîne de télévision i24news en français, faisant appel au président Macron pour qu’il « prenne des mesures de sécurité drastiques afin de protéger les institutions juives de France ».