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Paris, le 5 juin 2018

« Il est de notre devoir civique d’attirer votre attention sur l’arrivée prévue aujourd’hui à Brighton du Hurryeh (‘‘liberté’’ en arabe), bateau affrété en solidarité avec Gaza, qui doit rester dans votre port jusqu’à son départ le 8 juin », signalait Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, à la maire de Brighton et de Hove, Dee Simson.

M. Samuels expliquait que « le Hurryeh est l’un des quatre vaisseaux partis de Suède et de Norvège en route pour la bande de Gaza afin d’en forcer le blocus, blocus qui empêche la contrebande d’armes de pointe, principalement en provenance d’Iran et destinées au mouvement terroriste Hamas – sans tenir compte des potentielles pertes de vies humaines ».

La lettre se poursuivait en ces termes : « Cette campagne est organisée par la Coalition de la flottille de la liberté, associée à l’ONG islamique turque IHH – accusée d’avoir des liens avec les Frères musulmans et objet d’une enquête pour complicité avec Al-Qaïda et l’État islamique. »
Voir (en anglais) : <www.dw.com/en/russia-claims-turkish-ngos-are-main-supplier-of-extremists-in-syria/a-19159685>

M. Samuels concluait sa lettre comme suit : « Madame le Maire, les organisateurs de cette flottille envisagent d’utiliser Brighton comme tribune de leur haine… C’est pourquoi nous vous prions instamment de prendre toutes mesures nécessaires pour retenir le vaisseau à quai, enquêter sur ses passagers et vous assurer que la belle ville de Brighton – où j’ai vécu enfant – ne soit pas endommagée par une pagaille éventuelle. »