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Communiqués de presse 2019

Éditorial de Shimon Samuels publié en anglais dans The Jerusalem Post
le 25 novembre 2019

https://www.jpost.com/Diaspora/French-Jewry-unites-to-discuss-response-to-antisemitism-609005

Liberté, Égalité, Fraternité pose des défis particuliers à la communauté juive française

25 Nov. 2019
Un gendarme inspecte des croix gammées peintes sur le mur d’une ancienne synagogue
convertie en centre culturel à Mommenheim, près de Strasbourg (photo Reuters).
 

Le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) vient de clore sa dixième convention nationale, intitulée « La France fracturée. Peut-on s’unir contre l’antisémitisme ? ». 

En tant que membre de la Commission d’études politiques du Crif, le Centre Simon Wiesenthal y participait. Les intervenants provenaient de tous les milieux : politiques, religieux, intellectuels et journalistiques.

« Les bagagistes d’Aviapartner auraient allégué qu’ils étaient surchargés de travail… mais, alors que tous les passagers des autres vols dont le service est assuré par cette société ont reçu leurs bagages en temps voulu, ceux de Tel-Aviv ont dû patienter pendant deux longues heures… »

« Nous espérons que l’enquête interne menée pour lever le voile sur une forme de boycott antisémite sera rapide, transparente et concluante, et qu’elle donnera lieu à des mesures disciplinaires. »

Paris, le 12 novembre 2019

Dans une lettre adressée à Clive Sauvé-Hopkins, directeur général de la société de services aéroportuaires Aviapartner, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, s’est dit « choqué d’apprendre que, dimanche après-midi, les passagers du vol Transavia Tel-Aviv-Lyon ont dû attendre deux longues heures leurs bagages. Il semble qu’il s’agisse d’une forme délibérée de boycott de la part des bagagistes d’Aviapartner ».

« D’un stand à l’autre, le Mein Kampf d’Hitler, le faux des Protocoles des Sages de Sion et d’innombrables théories du complot antisémites… Pour les jeunes lecteurs arabes, l’Unesco semble endosser les mêmes stéréotypes sectaires des Juifs que ceux exposés par le Hamas, le Hezbollah et l’Iran… Une position accablante à l’heure de la réconciliation entre les États du Golfe et Israël, qui doivent maintenant faire face à des ennemis communs. »

« La liste ci-dessous n’est qu’un avant-goût de cette régurgitation obsessionnelle-compulsive de haine… Nous vous prions instamment de condamner publiquement le salon international du livre de Charjah et, dans la foulée, de lui retirer le titre de ‘‘Capitale mondiale du livre 2019 de l’Unesco’’. »

Paris, le 8 novembre 2019

Dans une lettre adressée à la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, lui indiquait que « notre Centre surveille chaque année les stands des salons internationaux du livre arabes pour y déceler les ouvrages haineux ».

« Le dernier salon de l’année, qui se tient actuellement à Charjah (Émirats arabes unis), est sans doute le plus pernicieux. Comble de l’horreur, il se tient sous les auspices de l’Unesco, et il a remporté le titre de Capitale mondiale du livre 2019 de l’Unesco », s’insurgeait M. Samuels.

« Nous craignons que d’autres individus, influencés par l’auteur de cet acte potentiel, soient tentés de perpétrer des atrocités antisémites… et qu’un déni de justice soit commis s’il est déclaré irresponsable ou sous l’influence de stupéfiants. »

Paris, le 4 novembre 2019

Dans une lettre adressée au maire de Nice, Christian Estrosi, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, le félicitait d’avoir condamné l’incident déjoué devant l’école juive Or Torah. L’individu a été arrêté dans son élan par le gardien de l’école et interpellé dans sa fuite grâce à l’arrivée rapide des forces de l’ordre.

M. Samuels n’a pas oublié qu’en 2005, M. Estrosi avait renommé un lycée de Saint-Vallier-de-Thiey, près de Grasse, « collège Simon-Wiesenthal ».

Mais le Centre exprimait « son inquiétude face à deux dangers éventuels :

« - Bien qu’en l’occurrence, il a été rapporté que l’auteur de cet acte potentiel n’était pas armé, son intention de nuire risque d’influencer d’autres individus, qui auraient eu vent de cette affaire dans les réseaux sociaux ou ailleurs, à perpétrer des atrocités antisémites ;

« - Un déni de justice pourrait bien être commis si, une fois encore, l’accusé est déclaré irresponsable pour cause de troubles psychiques ou parce qu’il aurait agi sous l’influence de stupéfiants. »

« Monsieur le Maire, de par vos longues responsabilités en tant que président de la région Provence-Alpes-Côte-dAzur, ancien député et ami d’Israël engagé, notre Centre serait très heureux de collaborer avec vous dans la lutte contre l’antisémitisme en France », concluait M. Samuels.

« Les représentants de la Belgique exerceraient une pression pour qu’Alost ne reçoive qu’un simple blâme… Nous réclamons sa désinscription de la prestigieuse liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. »

« En votre qualité de premier chef de gouvernement belge femme et de confession juive, nous sollicitons votre appui pour que ce carnaval soit déchu de son statut à l’Unesco et pour que des mesures punitives soient prises contre ces préjugés qui semblent récurrents. »

Paris, le 29 octobre 2019

Dans une lettre adressée à Sophie Wilmes, récemment nommée au poste de Premier ministre de Belgique, Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, la félicitait pour ses nouvelles fonctions et attirait son attention sur « l’indignation internationale suscitée par les chars antisémites qui défilent au carnaval d’Alost ». Il décrivait cette situation pernicieuse :