image Je fais un don

Communiqués de presse 2021

« Le centre-droit remporte les élections de la Communauté de Madrid... Le Centre Wiesenthal exhorte le parlement régional de Madrid à encourager le gouvernement national à boycotter l’anniversaire de Durban – manifestation qui incite à la haine, cachée derrière le masque des droits de l’homme. »

Paris, le 5 mai 2021

En mars 2021, le Centre Wiesenthal s’est adressé aux États démocratiques membres du Conseil des droits de l’homme (CDH), basé à Genève, les exhortant à boycotter le vingtième anniversaire de la Conférence mondiale des Nations unies contre le racisme – aujourd’hui connue sous le nom de Durban IV –, prévue au siège de l’ONU, à New York, en septembre prochain.

Éditorial de Shimon Samuels publié en anglais dans The Times of Israel
le 29 avril 2021
https://blogs.timesofisrael.com/is-spain-a-champion-of-the-zionism-apartheid-campaign-of-durban-iv/

En tant que seul membre de confession juive à avoir été élu au Comité directeur international (CDI) de la Conférence mondiale contre le racisme des Nations unies en 2001, j’ai assisté à plusieurs réunions préparatoires de la conférence de Durban. Ce comité recevait le soutien, au niveau des ONG, du COSATU (Congress of South African Trade Unions), le congrès des syndicats sud-africains. Or, ses représentants se sont obstinément focalisés sur « l’apartheid en Israël ».

Lors de ces réunions, on m’a souvent empêché de prendre la parole et, à mon arrivée à Durban, on m’a expulsé du CDI.

28 April 2021 1

Le 25 avril, le Centre Simon Wiesenthal a participé aux rassemblements mondiaux de Juifs et de non-Juifs, dénonçant l’absence de procès du meurtrier de Sarah Halimi, jugé pénalement irresponsable car sous l’influence de stupéfiants au moment des faits.

À Paris, place du Trocadéro, plus de vingt mille personnes se sont mobilisées, à l’unisson avec des milliers d’autres réunies à Londres, Rome, Strasbourg, New York, Miami, La Haye, Marseille, Los Angeles et Tel-Aviv, entre autres.

Le 25 avril 2021

25 April 2021 1
Le rassemblement devant l’ambassade de France.

En 1980, je suis venu à Paris avec le grandiose objectif de juguler l’antisémitisme. Je n’avais pas mesuré l’ampleur de la tâche.

Le 3 octobre de cette année-là, c’était la veille de Souccot (la fête des Tabernacles), je rendais visite à une journaliste israélienne, Tamar Golan. Elle accueillait chez elle Aliza Shagrir, l’épouse de feu le cinéaste Micha Shagrir. Aliza venait d’arriver d’Israël. Elle a demandé à son hôtesse si elle avait besoin de quelque chose pour le dîner. Tamar a suggéré quelques dattes, qu’elle pouvait se procurer chez un marchand de fruits à 300 mètres de là, en face de la synagogue Copernic. Nous sommes descendus dans la rue ensemble. Aliza a tourné rue Copernic, moi j’ai continué mon chemin tout droit. J’ai senti la déflagration de la bombe qui a tué Aliza.

Paris, le 20 avril 2021

Dans une lettre adressée au président de l’UEFA (Union des associations européennes de football), Aleksander Ceferin, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, exprimait tout son dégoût face à l’incident survenu à la finale de la Coupe des Pays-Bas de football (KNVB-Beker), qui s’est tenue la semaine dernière entre le SBV Vitesse, basé à Arnhem, et le vainqueur, l’AFC Ajax, situé à Amsterdam : cette dernière équipe a subi les injures des fans de Vitesse scandant « Hamas, Hamas, Juifs au gaz ! ».

La lettre expliquait qu’« il s’agissait clairement d’une référence au gazage massif des Juifs dans les camps de la mort nazis et à l’histoire du soutien donné par le club de l’Ajax Amsterdam aux Juifs hollandais avant l’Holocauste ».