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Communiqués de Presse 2018

Réponse de Booking.com :
« Chez Booking.com, nous ne tolérons aucune discrimination, et si nous découvrons qu’un hôtel répertorié sur notre site a un comportement discriminatoire, nous menons une enquête complète et, le cas échéant, cessons toute collaboration avec lui et le retirons de notre site. Dès que nous avons été informés de cette affaire, nous avons contacté le client victime, lui avons proposé de couvrir les frais engagés pour trouver un autre logement, et avons retiré cet hôtel de notre site. »

Paris, le 14 janvier 2018

Bien qu’une réservation ait été confirmée par le biais de Booking.com, le propriétaire de l’hôtel Buena Vista, situé à Valizas, Rocha, Uruguay, a refusé deux touristes quand il a découvert qu’ils étaient israéliens. Ceux-ci voyageaient à travers l’Amérique latine.

Il les a réprimandés pour « la politique de votre pays », ajoutant : « Vous n’êtes pas les bienvenus chez moi. »

Le propriétaire, Marcelo Piñero, avait affiché sur Facebook qu’il refuserait en particulier « tout jeune Israélien qui aurait servi dans l’armée car, il y a quelques années, l’un d’entre eux lui avait dit avoir été entraîné pour tuer en quinze secondes ». M. Piñero est convaincu que son comportement n’est « ni discriminatoire ni antisémite ».

Paris, le 14 janvier 2018

Vendredi matin, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, avait protesté auprès de la ministre française de la Justice, Nicole Belloubet, contre la décision de justice qui disculpait Hassan Diab, l’auteur présumé de l’attentat de la rue Copernic perpétré en 1980, lui accordant sa remise en liberté imminente (voir l’article paru en anglais dans Algemeiner) :
http://www.algemeiner.com/2018/01/12/eyewitness-to-1980-paris-synagogue-bombing-protests-release-of-suspect-by-french-court/

« Le Centre félicite maintenant le système judiciaire français pour son revirement de dernière minute. Le fait d’avoir accepté un nouvel appel réclamé par les survivants et les familles des victimes ainsi que leur demande qu’il soit maintenu en détention est tout à son honneur », reconnaissait M. Samuels.

« La Cour de Paris a maintenant l’occasion de rendre enfin justice à ceux qui l’attendent depuis près de 38 ans, et de porter ainsi un coup à la prolifération du terrorisme qui sévit aujourd’hui », concluait M. Samuels.

« Après 37 ans d’attente, justice différée dans cette affaire équivaut clairement à justice refusée… Madame la Ministre, nous exigeons une procédure d’appel et le maintien en détention d’Hassan Diab. »

Paris, le 12 janvier 2018

Dans une lettre adressée à la ministre française de la Justice, Nicole Belloubet, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, blâmait la Cour de Paris pour son jugement tombé aujourd’hui de libérer l’auteur présumé de l’attentat de la synagogue Copernic, sur décision des juges d’instruction. Ce jugement rejette ainsi les preuves et arguments présentés l’été dernier par les avocats des parties civiles au nom des victimes.

M. Samuels avait accompagné ce jour-là Aliza Shagrir, l’épouse du cinéaste israélien, jusqu’au coin de la rue Copernic. Elle avait poursuivi son chemin vers la synagogue et c’est là qu’elle avait rencontré sa mort.

Le lendemain matin, le Premier ministre Raymond Barre avait annoncé qu’« une bombe destinée à des Juifs avait tué quatre Français innocents »…

Paris, le 10 janvier 2018

Dans une lettre adressée au ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, lui exprimait sa préoccupation face à « l’incendie criminel qui a ravagé hier l’épicerie casher Promo Destock de Créteil, faisant suite aux graffiti de croix gammées dont elle a été victime la semaine dernière, en même temps qu’une autre épicerie casher voisine. Ce qui commence avec des mots se poursuit par des actes et mène inévitablement à la violence ».

La lettre indiquait que « nous venons de commémorer le troisième anniversaire des massacres de Charlie Hebdo et du supermarché casher qui ont entraîné la mise en place de surveillances militaires devant les établissements juifs ».

« Rachetez le pays d’Anne Frank en mettant un terme à ces demandes obscènes du gouvernement néerlandais de prélèvement de 138 euros sur les compensations qu’elle reçoit chaque mois des Allemands. »

Paris, le 9 janvier 2018

Dans une lettre félicitant la ministre néerlandaise de l’Intérieur, Kaysa Ollongren, pour sa nomination, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, lui exprimait son indignation face à une incompréhensible « violation des valeurs humanitaires que, visiblement, les Pays-Bas commettent ».

M. Samuels déplorait : « Il semblerait que votre administration fiscale prélève un montant de 138 euros sur la compensation mensuelle versée par l’Allemagne à Inge Prenzlau, une femme de 86 ans, pour les souffrances qu’elle a subies en tant que travailleuse forcée à l’âge de 11 ans ».

La lettre spécifiait, d’une part : « Votre partenaire au sein de la coalition gouvernementale, le parti DGG, aurait prétendu qu’une concession faite à Mme Prenzlau créerait un précédent. » Mais d’autre part, « le 1er janvier, la municipalité de La Haye a lancé un fonds de ‘‘restitution morale’’ de 2,6 millions d’euros pour rétrocéder, à juste titre, des impôts fonciers prélevés à des rescapés juifs de la Shoah depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. La municipalité déclare maintenant dans un communiqué qu’‘‘elle se rend compte que cette vision était trop partiale et qu’elle ne témoignait pas de compassion pour la souffrance et les horreurs subies par la communauté juive’’ ».

Le Centre soutenait que « cette dichotomie rappelle les contradictions apparues en tant de guerre entre droiture et collaboration avec l’occupant nazi ».

« Nous vous prions instamment de racheter le pays d’Anne Frank en usant de votre influence sur votre gouvernement pour prendre une direction humanitaire – cessez de persécuter fiscalement Inge Prenzlau, cette citoyenne senior de votre pays », concluait M. Samuels.